C'est par passion du mouton, comme il le dit, que Daniel s'est tourné vers le métier d'éleveur. Ancien tondeur, il a acquis une bonne connaissance de l'élevage ovin et l'exploitation est créée en 1975. En 1990, la filière Agneau du Bourbonnais voit le jour et Daniel en est l'un des fondateurs et porte ce nouveau projet fièrement. Ce dernier rassemble aujourd'hui plusieurs éleveurs sous le même cahier des charges basé sur le bien-être animal et la viande de qualité. Aujourd'hui, l'exploitation est spécialisée dans l'élevage d'ovins avec agnelages (naissances) étalés. Il compte maintenant 1000 brebis et 40 béliers.
Daniel a un projet qui lui tient très à cœur : c'est la transmission. Pour lui, impossible de ne pas pérenniser la filière pour laquelle il a travaillé si fort. C'est vrai qu'il serait dommage de voir disparaître un si beau projet !
En matière d'agriculture, Daniel a pour volonté la conservation d'un bocage parcellaire. Il s'agit d'un prés fermé par des éléments naturels, ici des haies et des chênes de la région. Il applique un système d'agriculture régénératrice en mettant en place une rotation de la culture fourragère et céréalière avec des prairies temporaires afin que les sols reposent entre deux cultures.
Les Agneaux du Bourbonnais en IGP et Label Rouge font la fierté de Daniel. Ils sont nés et élevés dans la même ferme, l’élevage y est de type « traditionnel » et la mise à l’herbe est une priorité. Étant des animaux sensibles, il arrive que, lorsque les conditions climatiques sont trop difficiles, ces derniers soient mis à l'étable, le temps que la météo soit meilleure, mais ce n'est que pour leur bien-être !
La race Ile-de-France de ses moutons a vu le jour au 19ème siècle près de Paris, d'un croisement entre des brebis de race mérinos de Rambouillet et de béliers tout droit venus d'Angleterre de race Dishley. C'est une race allaitante aux qualités maternelles reconnues. Par opposition aux races rustiques, la race Ile-de-France a une très bonne conformité bouchère. Quand on demande à Daniel ce qu'il aime dans la viande d'agneau, sa réponse est simple : Il l'adore !
Leur alimentation repose donc essentiellement sur l'utilisation des surfaces fourragères et donc de l'herbe. Les agneaux jusqu' au sevrage, sont nourris à partir de la production laitière de leur mère et de l'herbe par le biais du pâturage. Bien sûr, les hormones et les produits à action hormonale et similaire sont interdits de même que les antibiotiques hors usage vétérinaire.